Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Entre déception, satisfaction et interrogations (source : Algeria watch)

Publié par The Algerian Speaker sur 17 Avril 2011, 18:25pm

Catégories : #BOULITIK

Le discours du président de la République a suscité des réactions divergentes. Certains partis politiques de l'opposition que nous avons pu joindre hier ont affirmé que le discours ne les a pas convaincus. D'autres ont accueilli avec une satisfaction mesurée les réformes annoncées.

Le parti des travailleurs (PT) a salué les «bonnes intentions» du président de la République mais a soulevé des interrogations mais aussi ce qu'il qualifie de «contradictions» contenues dans le discours présidentiel de vendredi soir. Le porte-parole du PT, Djelloul Djoudi a affirmé que les réformes annoncées par le premier magistrat du pays méritent de s'y attarder mais qu'en parallèle le maintien d'une «APN polluée par les hommes d'affaires» contredit les affirmations du président de la République.«Il faut des élections législatives anticipées et il faut que le peuple soit associé à l'amendement de la Constitution» a déclaré M.Djoudi qui soulève un autre problème à savoir le fait que Bouteflika n'a avancé aucune date à toutes les réformes qu'il a annoncées. «Il faut revenir à la légitimité du peuple» a encore fait savoir le porte-parole du parti des trvailleurs qui informe par ailleurs que Louiza Hanoune organisera une conférence de presse pour revenir en détails sur la position du parti concernant le discours du président de la République.

Le président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi s'est montré pour sa part très sceptique.

«Ce n'est pas en amendant la Constitution que les choses vont changer» a déclaré le président de la LADDH qui souligne que «même s'il y a une réforme en profondeur, il n'existe pas de mécanismes pour l'appliquer et la respecter». «Est-ce qu'on peut faire confiance à un Parlement illégitime et un gouvernement qui ne respecte pas les lois de la république ?» s'est interrogé Bouchachi qui soutient qu'il s'attendait plutôt à l'annonce d'un gouvernement d'union nationale pour «préparer de nouvelles élections crédibles». «On s'attendait à ce que ces réformes en profondeur soient faites par des institutions élues démocratiquement» ajoute le président de la LADDH. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le parti El Islah, version Mohamed Boulahia, a accueilli pour sa part avec satisfaction les réformes annoncées par le Président. «Les réformes sont un pas pour la concrétisation d'un système démocratique et du multipartisme pour sortir d'une démocratie dirigée» est-il souligné dans le document qui note que le bureau national du parti s'est réuni juste après le discours du président de la République. El Islah, après «évaluation» du discours, appelle également à son tour à mettre en place un «gouvernement d'union nationale» pour préparer des «élections locales et législatives transparentes». Contactés hier les responsables du RCD étaient restés injoignables. Le responsable de la communication, malgré plusieurs appels téléphoniques n'a pas répondu. Impossible également d'avoir la position du FFS par rapport au discours du président de la République. Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou était en déplacement à l'étranger pour animer un meeting, apprend-on. En son absence, personne ne pouvait faire de déclaration, nous a-t-on signifié à la direction nationale du parti.

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